« Si depuis l’indépendance, nous avons réalisé des pas géants en matière de santé, nous devons maintenant atteindre l’excellence pour réaliser l’objectif de l’accès de tous les Algériens à une meilleure qualité des soins dans leur propre pays et éviter les transferts à l’étranger, qui est un épineux problème ».
C’est en ces termes que s’est exprimé, ce matin, le professeur Rachid Belhadj, président du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires et directeur des activités médicales et paramédicales au CHU de Mustapha Pacha d’Alger, lors de l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio algérienne.
Il a ajouté qu'« en tant qu’hospitalo-universitaires, nous avons l’obligation morale et déontologique de participer à l’amélioration de notre système de santé et d’aller vers une meilleure qualité des soins et les thérapies innovantes dans toutes les spécialités. Une nouvelle génération de professeurs est là et commence à donner ses fruits », fait-il remarquer.
Le professeur qui souligne au passage que les deux années de la pandémie du Coronavirus ont été « des moments historiques qui nous ont donné beaucoup de leçons », plaide pour « un changement en douceur » pour passer pour une meilleure qualité des soins tout en préservant la politique sociale en la matière. Il ajoute que c’est là une problématique qui se pose à l’échelle mondiale, dans de nombreux pays, tout en précisant que « quand on parle de santé, il n’y a pas que les soins, mais la formation, l’infrastructure, les équipements, le cadre juridique, le financement, les autres acteurs concernés ».