Le 6ème recensement général de la population et de l’habitat en Algérie sera lancé le 25 du mois en cours. « Les préparatifs vont bon train », selon le directeur du recensement à l’Office national des statistiques (ONS) qui annonce le lancement aujourd’hui la formation des 53 000 recenseurs mobilisés pour cette opération.
Dans le détail, M. Youcef Baâzizi indique que la pyramide du personnel devant assurer cette mission s’échelonne à 84 superviseurs qui chapeautent l’opération au niveau des wilayas. Ces superviseurs ont encadré 3000 formateurs qui à leur tour forment, à partir de ce dimanche durant six jours, soit jusqu’au 24 septembre prochain, les 53 000 recenseurs aux techniques de collecte des renseignements recueillis.
M. Youcef Baâzizi assure à l’émission Invité de la rédaction, de la chaine 3 de la Radio Algérienne, que « tous les moyens humains et logistiques sont mobilisés pour la réussite de cette opération très importante pour les pouvoirs publics ».
S’agissant de nouveauté pour cette opération, M. Baâzizi indique que « c’est le premier recensement numérisé en utilisant des tablettes ». Cet appui technologique dit-il qui, contrairement à la méthode classique fait gagner à la fois du temps de remplissage et le temps de saisie des données
S’exprimant sur l’intérêt du recensement général, l’invité explique que l’opération touche toute la population en général et celles qu’on appelle populations à part, c’est-à dire : les campements militaires, les centres de repos, les institutions pénitentiaires, etc. Pour le volet concernant l’habitat, c’est recenser les types de construction : collectif, individuel ou précaire avec les commodités disponibles à savoir le gaz, l’électricité, l’assainissement, l’internet, etc.
Ces données, dit-il, offrent des indicateurs dont l’avantage est de permettre de prendre en charge les besoins des populations en infrastructures à la base de cartes socioéconomiques qui aident à la prise de décisions tant au niveau local que national. L’orateur ne manque pas d’indiquer qu’il y a toujours possibilité d’améliorer. Pour cela, il assure que la fiabilité des opérations statistiques effectuées notamment dans les sondages est garantie.« L’ONS œuvre selon des normes internationales et les règles de l’office de statistique onusien », conclut-il.
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