Le président péruvien, Pedro Castillo Terrones, a réaffirmé mardi depuis les Nations unies le rétablissement des relations diplomatiques entre son pays et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), et le soutien du Pérou au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
"Le Pérou a restauré des relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique et soutient fermement son droit à l'autodétermination. Nous apportons notre large soutien aux actions entreprises par le représentant du Secrétaire général de l'ONU (Staffan de Mistura) pour rétablir le cessez-le-feu au Sahara occidental et promouvoir une solution négociée et pacifique", a-t-il indiqué dans son discours à l'Assemblée générale de l'ONU.
Pour rappel, le président péruvien avait déjà affirmé le 8 septembre l'attachement de son pays au droit à l'autodétermination et à la souveraineté de la République sahraouie, à l'occasion du premier anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques avec la RASD.
"Un an après avoir établi des relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique, nous réaffirmons notre persistance à défendre sa souveraine autodétermination", avait-il écrit sur son compte Twitter.
Et jeudi dernier, c'est le ministère péruvien des Affaires étrangères qui avait réaffirmé la volonté souveraine du Pérou de renouer ses relations diplomatiques avec la RASD, tout en réitérant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
"Le ministère réaffirme la volonté souveraine du gouvernement du Pérou de renouer ses relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique, conformément au communiqué officiel n 017-2021 du 8 septembre 2021", a-t-il souligné dans un communiqué, réitérant "le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément à la résolution 1514 de l'Assemblée générale des Nations unies, aux principes et postulats universels contenus dans la Charte des Nations unies, et au respect du droit international".
En 2021, le Pérou a rétabli ses relations diplomatiques avec la République sahraouie après 25 ans de rupture. Il avait reconnu pour la première fois la RASD en 1984 lors du mandat du président Fernando Belaunde avant de rompre ses relations 12 ans après avec la RASD, sous Alberto Kenya Fujimori.
A l'époque, Fujimori, influencé par son conseiller Vladimiro Montesino, acquis aux thèses du Makhzen, avait pris cette décision moyennant une contrepartie financière, avaient révélé des sources péruviennes à Lima.
APS