La crise énergétique que traverse le monde, notamment l’Europe, doit nous inciter à accélérer le programme de transition énergétique, et ce, en libérant au plus vite le champ des investissements, estime Toufik Hasni, consultant en transition énergétique.
Invité, ce dimanche de la Rédaction de la Chaine 3 de la Radio algérienne, le consultant fait savoir qu’on améliorant le climat des affaires dans notre pays, les entreprises étrangères s’intéresseront d’avantage au marché algérien l’« Etat n’aura plus besoin, donc, de financer la transition énergétique ».
Pour lui, l’Algérie est un pays qui respecte ses engagements contractuels et c’est qui fait notre forme, dit-il, en rappelant que « nous n’avons jamais failli à nos contrats. Même aux moments de crises avec des partenaires, on continuait à livrer du gaz malgré que n’on était pas d’accord sur des points. C’est un point déterminant qui fait la force du pays ».
En plus de cela, Toufik Hasni précise que l’Algérie peur produire de l’électricité à un prix imbattable sur le marché mondial. « Nous sommes en mesure de produire de l’électricité à un prix qui va être compétitif avec toutes les formes alternatives. Aujourd'hui, on le situe entre 8 à 10 Da le kilowattheure ».
La particularité du solaire thermique, selon Toufik Hasni, c’est que 90 % des charges sont fixes. « Ce qui va nous permettre de faire une offre de prix qui peut rester constante pendant 20 à 25 ans. Personne ne peut faire ca. On a donc un avantage sans pareil », explique t-il.
L’expert fait savoir que nous avons l’équivalent de 40.000 milliards m3 en solaire thermique. « C’est l’avenir du secteur énergétique en Algérie », estime t-il, en précisant que la stratégie basée sur le solaire thermique ne plait à certains, qui veulent nous orienter vers le photovoltaïque et l’hydrogène.
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