Radio Algérienne
Autre dossier brûlant au menu du Sommet arabe d’Alger, la crise libyenne, qui connaît des signaux positifs de nature à aplanir des divergences, dossier qui sera, demain, à l’ordre du jour du Sommet au niveau des chefs d’Etats arabes.
Le ministre libyen de la Communication et des Affaires politiques, Walid Ellafi évoque un rapprochement des points de vue du Gouvernement d’Union nationale et des pays arabes. Dans une déclaration à la Chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Ellafi « des signaux positifs » pour un consensus sur ce dossier. « Nous nous dirigeons vers une formule qui correspond à la vision du Gouvernement d’Union nationale et aux propositions de certains pays arabes à leur tête l’Algérie », assure-t-il.
Cette proposition s’articule, selon le responsable libyen, autour de l’organisation d’élections pour élire les instances et une autorité exécutive en Libye, « en écartant les périodes de transitions qui ne font qu’aggraver la situation ».
Tout en respectant la légalité internationale, l’Algérie a toujours plaidé en faveur du dialogue et d’une solution démocratique en Libye. Cette perspective de sortie de crise est, aujourd’hui, adoptée par de nombreux libyens, confie le ministre qui fait savoir que quelques 3 millions de libyens ont reçu leurs cartes d’électeurs. Il espère, dans ce sillage, que ce Sommet de la Ligue arabe à Alger « aura un impact positif sur le terrain et contribuera à la concrétisation du rêve des libyen ».
