Les rapports internationaux ont évolué et y’a une nouvelle configuration du monde qui se dessine, d’où la nécessité de procéder à la réforme de la Ligue arabe afin de donner plus d’efficacité à l’action commune, déclare, ce mardi, le porte parole du ministère des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Abdelhamid Abdaoui.
« Il y a une forte nécessité d’adapter les mécanismes de fonctionnement de la Ligue des Etats arabes, en particulier pour le règlement des conflits. Ce qui aboutira au renouvèlement des mécanismes actuels qui ne donnent aucun résultats », insiste M. Abdaoui lors de son passage dans l’émission l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.
La réforme de cette organisation prônée par l’Algérie, souligne le représentant de la diplomatie algérienne, permettra aux pays arabes de faire face aux « menaces de nature sécuritaire qui les guettent » et de « relever les défis du développement et de la sécurité alimentaire ».
Revenant sur la tenue du Sommet de la Ligue arabe en ce 1er novembre, l’invité de la Chaine 3 affirme que ce choix « n’est pas anodin » du moment que cette date hautement symbolique pour les algériens et pour tous les peuples du monde arabe, constitue un « référent commun ». « Nous sommes toujours sur la même lignée de 1955, date de la tenue du sommet de Bandung, et nous n’avons pas changé de principes dans l’action de la diplomatie algérienne envers l’extérieur ».
Autre référent commun des pays arabes, la question palestinienne. Le porte parole du ministère des affaires étrangères rappelle que cette question constitue « l’une des raisons de la création de la Ligue arabe ». « Durant ce Sommet d’Alger, la question palestinienne sera centrale », dit-il en rappelant « l’immense rôle joué par l’Algérie » dans la réunification des différentes parties palestiniennes.