Radio Algérienne
Lors de la deuxième journée de la 31e session ordinaire du Sommet arabe d’Alger, qui se déroule le 1er et 2 novembre courant au Centre international Abdelatif Rahal d’Alger (CIC), se sont ouverts, ce matin sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, les travaux de la séance plénière consacrée aux interventions des présidents et dirigeants des Etats participant au Sommet.
Respectivement, Egypte, Palestine, Irak, Mauritanie, Djibouti, Koweit, Jordanie, Somalie, Libye, Soudan et Yemen continuent à se succéder pour faire entendre leurs voix à la tribune algérienne et exposer leurs vues et positions des différentes questions préoccupant la nation et les peuples arabes.
Tous ont tout d’abord salué les efforts soutenus et continus de l’Algérie dans sa démarche visant à l’unification des rangs, tout en mettant la question palestinienne au cœur des défis qui se posent aux nations.
Premier intervenant, le président égyptien, Abdelfatah Al Sissi, qui, en droite ligne de l’esprit du Sommet d’Alger, a tout de go souligné la nécessité d’unir les rangs arabes et de réaliser une coopération effective en consolidant les capacités arabes qu’elles soient politiques, économiques ou sécuritaires, et en transformant les divergences en convergences encore possibles. Ceci pour faire face aux défis communs et crises nouvelles à l’instar de la crise alimentaire et énergitique, entre autres.
Le président égyptien a aussi renouvelé l’engagement pour l’édification d’un Etat palestinien indépendant, avec Al-Qods Est, pour capitale sur la base de la solution aux deux Etats et le principe, seule issue, de « la terre contre la paix. »
Lui succédant, le président de l’Etat de Palestine, M. Mahmoud Abbas n’a pas manqué de remercier l’Algérie pour la constance de ses positions vis-à-vis de la question palestinienne et son soutien indéfectible. Il a ensuite énuméré toutes les violations successives du droit humanitaire par l’entité sioniste contre le peuple palestinien, dans un silence complice de la communauté internationale, et ce 74 ans durant, depuis La Nekba
Mahmoud Abbas a également fait remarquer que toutes les résolutions du Conseil de sécurité restent lettres mortes dès qu’il s’agit de la protection du peuple palestinien, qui subit une véritable extermination.
En appelant à la constitution d’une commission ministérielle arabe pour la protection effective du peuple palestinien, M. Abbas a affiché son attente de ce Sommet d'Alger. Celle de tracer une feuille de route à même de permettre la protection effective du peuple palestinien, dans une perspective d'instauration de la paix.
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