Assurer la disponibilité des denrées alimentaires à large consommation, garantir un stockage sain tout au long de l’année, remettre la production dans un circuit commercial formel. Ce sont là les objectifs de la nouvelle organisation qui vient en remplacement du Système de régulation des produits de la large consommation (SYRPALAC).
« Il s’agit d’un système qui s’appuie sur des capacités de stockage des surplus de production, avec un dispositif de régulation, notamment les chambres froides et les silos », affirme, ce mercredi, M. Benmohammed Khaled, Directeur général du Bureau national d’études et de développement rural (BNEDER), relevant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Selon M. Benmohamed, qui s'exprimait au sein de l'émission L'invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, « ce nouveau système est une démarche similaire à l’Office des Fruits et Légumes d’Algérie (OFLA), mais un peu plus modernisée, à travers les nouveaux mécanismes, gérés par l’Office National Interprofessionnel des Légumes et des Viandes (ONILEV). »
Pour faire fonctionner ces mécanismes, affirme l’intervenant, « le système travaille avec des opérateurs publics comme FRIGOMEDIT qui dispose de 13 infrastructures de stockage sous froid, soit 160 000 m3, en voie de finalisation, et une trentaine de silos qui sont prévus, dont 16 sont pratiquement réceptionnés par l’OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales), soit une contenance de 2,5 millions de quintaux. »
En cas de surplus, poursuit M. Benmohamed, « les opérateurs publics peuvent faire recours à la location d’infrastructures privées, avec des engagements contractuels afin de contrôler les flux de stockage et de déstockage de ces denrées. »
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