« Quatrième vague ou pas, qu’importe la dénomination puisque nous sommes dans une conjoncture où le nombre des cas de contamination augmente », met en garde le Pr Kamel Djenouhat, chef de service à l’hôpital de Rouiba et président de la société algérienne d'immunologie.
S’exprimant, ce lundi, dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Djenouhat estime que cette tendance haussière va se poursuivre dans les prochains jours. « Le fait est là, on est passé de 70 à 90 cas par jour à bilan de 150 à 200 nouveaux cas et je pense que ce chiffre va continuer à augmenter avec le froid, les espaces fermés et le relâchement observé sur le respect des mesures de prévention», prévient-il.
Le Professeur Djenouhat s’interroge sur l’évolution de cette « vague » qui s’annonce. Pour lui, l’enjeu n’est pas dans la dénomination mais dans la cadence de propagation du virus et du nombre de contaminations. Car, explique-t-il, « si le pic sera de 300 à 400 nouveaux cas par jours on peut le maitriser, par contre si le nombre de contaminations sera de 1000 cas par jour on sera dépassé comme c’était le cas durant les mois de juillet et août précédents ».
Convaincu que l’ampleur de la « vague qui s’annonce » dépendra du comportement des citoyens, le président de la Société algérienne d’immunologie insiste sur la nécessité de renforcement des mesures de prévention et de la cadence de vaccination. « La vague ne vient pas, on la ramène », note-t-il en appelant à l’instauration d’un « passe sanitaire dans les lieux public ».