« Avec 4% de l’ensoleillement, l'Algérie alimenterait l’Europe en énergie électrique », a indiqué M. Yassa sur les ondes de la chaine 3, de la Radio Algérienne, déplorant un énorme retard en matière de substitution des énergies fossiles par des énergies renouvelables faute de législation, (Celle en vigueur date depuis 2002, ndlr), permettant d'avancer concrètement. Pourtant l’Algérie, dit-il, "a tous les atouts de réussir sa transition énergétique".
L’invité de la rédaction rappelle que l’Algérie est un pionnier en substance, citant pour preuve le centre de développement des énergies renouvelables né d'emblé dans les années 1980. « Nous pensions à la transition depuis des années mais il y avait des contraintes ayant empêché l’Algérie de se déployer énergiquement et réaliser sa transition. »
« Le Conseil national de l’énergie sera incessamment installé », a-t-il révélé. Lequel Conseil, explique-t-il, donnera les grandes orientations stratégiques dans le domaine et évaluer les progrès accomplis sur le terrain
Sur le terrain, le commissaire à l’énergie renouvelable, établit, avant cette installation un état des lieux peu reluisant. Et l’invité d'insister sur l’accélération de la cadence en vue d’amorcer une vraie transition afin d’assurer la sécurité énergétique et bien préserver nos ressources naturelles dont le gaz.
Qui dit sécurité énergétique, dit exploiter tous azimuts cet immense gisement énergétique afin de rattraper le retard accusé jusque-là.