Les médecins algériens reçoivent une formation solide, selon les standards et normes internationaux. Reste à leur offrir les conditions socioprofessionnelles nécessaires afin de les pérenniser dans notre pays, car il est dommageable de former pour les autres, regrette, ce dimanche, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, président de l’Ordre national des médecins.
« Il y a énormément de départs. Au niveau de notre structure, (ndlr : l’Ordre national des médecins), nous sommes sollicités pour des documents requis à nos médecins par les institutions étrangères. Dans la seule région d’Alger, nous avons une trentaine de demandes de départs par semaine. C’est une véritable hémorragie ! » prévient le Dr Berkani.
Pour parer à cette « hémorragie », poursuit M. Berkani, « il faut s’assurer que ces jeunes diplômés exercent leur métier de médecin. Il faut également leur offrir des solutions socioprofessionnelles évolutives dans le temps. »
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