Il y a trois ans jour pour jour le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, prêtait serment. Il s’est engagé pour un renouveau de l’Algérie, prospère et forte économiquement. Des engagements qui l’a réitéré lors de la foire de la production algérienne, inaugurée la semaine passé.
Invité, lundi, de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur général de l’Organisme Algérien d’Accréditation (Algerac), Noureddine Boudissa, estime que « les engagements du président de la république sont importants et nobles », mais ils demandent un certains nombres de mesures d’accompagnement.
Plus explicite, l’intervenant cite l’objectif, d’atteindre la barre des 10 milliards d’exportation en 2023, tracé par le président Tebboune. Selon M. Boudissa, on ne peut pas aujourd’hui faire de l’export et dire que nos produits sont bons, compétitifs et concurrentiels sur le plan international sans la certification.
Pour que nos produits puissent être certifiés, dit-il, selon les standards internationaux, il faut absolument valoriser et réhabiliter l’infrastructure qualité, avec toute sa composante. « Cela va nous permettre de répondre aux attentes des pouvoirs publics et surtout accompagner le producteur pour pouvoir aller à la conquête des marchés extérieurs » , explique-t-il, en précisant qu’ « on ne peut pas dire, aujourd’hui, que ce produit est bon si préalablement il n’a pas été testé et vérifié par un laboratoire accrédité » .
Pour lui, il ya encore beaucoup de travail à faire notamment pour un pays comme l’Algérie, qui a envie à la fois de conquérir des marchés extérieurs mais aussi de contrôler ce qu’il importe. « Nous devons avoir un réseau de laboratoires digne de ce nom », ajoute-t-il
Le directeur général de l’Organisme Algérien d’Accréditation indique qu’avec ce réseau,la qualité et la conformité vont accompagner le développement. « Ce qui répond aux attentes du président de la république et sa stratégie de développement et de décollage économique », conclut-il.