Tarek Boulmerka : les exportateurs ont besoin de l'accompagnement des banques à l'étranger

Anexal.20.12.2022
20/12/2022 - 13:46

Invité à la chaine 2 de la Radio Algérienne, le président de l’Association nationale des exportateurs algérienne (Anexal), M.Tarek Boulmerka, a d’abord vivement salué les multiples encouragements du président de la République pour la promotion du produit algérien sur les marchés extérieurs.

Un choix stratégique visant la réduction progressive du pays de sa dépendance de la seule presque rente pétrolière. Les rentrées des exportations ont en effet connu, ces dernières années, une progression significative atteignant, à novembre 2022, les 6 milliards de dollars, selon les déclarations de M. Boulmerka.

Invité à l’émission de la matinale de la chaine 2 de la Radio Algérienne, M. Boulmerka, qui se trouve à la tête de l’Anexal depuis mai dernier, intervenait au moment où la Foire de la production algérienne (FPA), organisée par la Safex (Société algérienne des foires et des expositions) se poursuit au Palais des expositions au Pins maritimes d’Alger. Celle-ci est une vitrine du produit "Made in Algeria" où les producteurs et exportateurs algériens viennent exposer leurs produits et prouver qu’ils n’ont rien à envier aux produits étrangers.

A la question de savoir quel est le produit algérien exportable, M. Boulmerka explique qu’il répond à deux critères, à savoir que sa disponibilité se trouve en excédent sur le marché national et qui ne soit pas subventionné par l’Etat, en plus du respect des normes et critères des marchés cibles.

Quant à savoir quels sont les produits algériens les mieux exportés, le nouveau patron de l’Anexal évoque la datte par excellence, suivie de plusieurs produits de l’agroalimentaire dont les boissons.

M. Boulmerka n’omet pas de faire remarquer que l’actuelle crise énergétique sévissant dans plusieurs pays offre, malgré tout, des avantages comparatifs à nos produits les rendant plus compétitifs au niveau des coûts de production.

Il souligne enfin une difficulté majeure à laquelle se heurtent nos exportateurs, à savoir la question des transferts financiers. « Nous avons demandé l’ouverture de nos banques à l’étranger, leur présence est très importante, l’exportateur souvent se trouve livré à lui-même pour le rapatriement et pour assurer le paiement de ses factures, entre autres », a-t-il expliqué.

M. Tarek Boulmerka à propos de la nécessaire présence des banques à l'étranger