L'entraineur de la sélection algérienne A', Madjid Bougherra, a indiqué lundi à Oran qu’il avait son idée pour battre le Niger, mardi (17h00) au stade Miloud-Hadefi (Oran), pour le compte des demi-finales du championnat d’Afrique des nations (CHAN) des footballeurs locaux.
"On va affronter une très bonne équipe du Niger. On connait assez bien cet adversaire qu’on a déjà affronté à deux reprises en amical. C’est une formation solide et compacte, disposant dans leur effectif de joueurs de grand gabarit. Ils méritent d’être là en demi-finales, mais on a notre idée pour les battre", a déclaré Bougherra en conférence de presse d’usage d’avant match.
Le Niger s’est qualifié au dernier carré du CHAN pour la première fois de son histoire après avoir terminé premier de son groupe. Cette formation s’est notamment illustrée en battant le Cameroun (1-0) dans la phase des poules et le Ghana (2-0) en quarts de finale.
Un parcours qui n'a pas surpris le coach Bougherra, a-t-il souligné, ajoutant qu’il s’attendait quelque peu à de telles performances, "surtout après les avoir joué en amical l’année dernière".
"Nous avons bien étudié l’adversaire et nous nous sommes préparés en conséquence. Tous mes joueurs sont motivés pour aller au bout du rêve. Il ne reste qu’une marche pour accéder en finale. Ce sont des moments uniques qu’un joueur peut ne pas les vivre qu’une seule fois dans sa carrière, et c’est cela le discours que je tiens à mes poulains pour les motiver davantage", a encore dit Bougherra.
Questionné sur le changement de stade et s’il pourrait avoir des répercussions sur ses joueurs qui ont évolué pendant leur quatre précédents matchs au stade Nelson-Mandela (Alger), l’ancien capitaine des Verts ne s’en est nullement montré inquiet.
"On a déjà nos repères dans ce stade d’Oran où nous avions évolué à deux reprises. Le fait qu’on va jouer devant un stade archicomble est une motivation supplémentaire pour nous. Et puis, on connait tous l’engouement du public oranais pour son équipe nationale. La preuve, les billets de cette demi-finale ont été écoulés en l’espace de cinq heures. Cela nous mis rendu très heureux", a-t-il poursuivi.
"La coupe arabe m'a énormément servi"
Pour Bougherra aussi, l’aspect mental devrait être décisif dans cette rencontre, se montrant confiant à propos de l’état d’esprit de ses joueurs qui se sont débarrassés du stress qui les a gagnés en début de compétition pour se lâcher au fil des matchs.
Il a avoué, à ce propos, que la Coupe arabe, qu’il a remportée en 2021 avec la sélection nationale, l’a énormément aidé à gérer "le stress et la préparation du groupe dans ce tournoi", s’est-il félicité.
Revenant aux problèmes offensifs des siens, qui se sont contentés de gagner petitement leur quatre premiers matchs, le patron technique des Verts a fait savoir que "dans ce genre de compétition, l’essentiel est de ne pas encaisser beaucoup de buts, car il s’agit là d’un paramètre important dans la course au trophée", a-t-il insisté.
Il a, en outre, tenu à rendre hommage au président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, qui "est en train d’accorder une grande importance au CHAN et au joueurs locaux, comme l’atteste sa décision de revoir à la hausse les primes dédiées à la compétition", s’est-il réjoui.
La première instance footballistique continentale vient de fixer à deux millions de dollars la prime qui sera accordée au vainqueur de cette 7e édition du CHAN, alors que celle-ci était de l’ordre de 1,2 millions USD.
Enfin, le driver des Verts a salué la décision de la CAF de permettre à ses deux joueurs, Ahmed Kendouci et Karim Aribi, de poursuivre la compétition malgré qu’ils viennent de s’engager avec des clubs étrangers, à savoir le Ahly d’Egypte, pour le premier, et Al Qadissia, pour le second.
"Je m’attendais à cette décision. Nous sommes tous contents pour les deux joueurs. Ca n’aurait pas été logique de les priver de terminer l’épreuve après l’avoir commencé", a-t-il commenté.