L'Algérie s'évertue à "adopter des décisions souveraines", a affirmé mercredi la revue "El-Djeïch" dans sa dernière livraison, soulignant que le pays est déterminé à "ne faire aucune concession sur ses principes et ses positions immuables".
"Depuis son indépendance, qu'elle a arrachée après un combat acharné contre l'occupant usurpateur, notre pays a mis un point d'honneur à adopter des décisions souveraines et historiques, inspirées de sa glorieuse Révolution, reflétant son attachement indéfectible aux principes de liberté et de dignité", a écrit la revue dans son éditorial.
Selon "El-Djeïch", "c'est ce qui explique sa position immuable de défense du droit des peuples sous occupation à l’autodétermination et à l’exploitation des ressources et richesses que recèlent leurs pays. Parmi les décisions souveraines prises par l’Algérie, moins de 10 années après son indépendance, celle relative à la nationalisation des hydrocarbures".
La revue de l'Armée a rappelé, à ce titre, qu'"en ce même mois, il y a de cela 52 ans, notre pays a pris cette décision historique qui répondait aux aspirations du peuple algérien à l’édification de l'Etat national indépendant et souverain", expliquant que "le choix de la date du 24 février n'était pas fortuit, il l’a été en raison de sa signification et de sa symbolique, car coïncidant avec le 15e anniversaire de la fondation de l’Union générale des travailleurs algériens, au plus fort de la glorieuse Révolution libératrice".
Elle a soutenu, à ce propos, que "cette décision souveraine a reçu un large soutien international, en particulier des pays du tiers monde pour qui l’Algérie était un modèle de lutte pour l’avènement d’un nouvel ordre mondial, plus juste et plus équitable".
"Comment pouvait-il en être autrement dès lors que notre pays a prouvé au monde entier sa détermination à ne faire aucune concession sur ses principes et ses positions immuables, inspirées des valeurs de sa glorieuse Révolution et de son long combat qui lui a coûté des millions de Chouhada", s'est interrogée "El-Djeïch".
La revue a souligné, dans ce contexte, qu'"au fil des ans, avec le développement observé au niveau du secteur de l’énergie et des mines dans différents aspects, particulièrement ces dernières années, avec l’expansion des activités d’exploration et d’exploitation, et après que les hautes autorités du pays ont inscrit la sécurisation des installations pétrochimiques et énergétiques au titre des sites sensibles à protéger, l’ANP a pris sur elle de s’acquitter de cette mission".
"Une tâche qu’elle accomplit avec professionnalisme et compétence, d’autant que ces installations constituent des cibles éventuelles pour les groupes terroristes- qui pour la plupart ont été quasiment éradiqués par les unités de l’ANP- auxquelles les résidus de ces groupes peuvent s'attaquer pour la résonance médiatique que de tels actes peuvent avoir", a-t-elle estimé.
Elle a assuré, à cet effet, qu'"en l’état, les installations pétrochimiques et énergétiques bénéficient d’une sécurisation globale, ce qui est favorable à la concrétisation sur le terrain de la coopération et de l’investissement communs. Bien plus, cela encourage les opérateurs étrangers à investir dans le domaine des hydrocarbures et des mines, compte tenu du climat des affaires stimulant ainsi que la sécurité et la stabilité qui prévalent dans notre pays".
"Ceci, grâce à l’exécution avec rigueur d'un plan très minutieusement étudié par le Haut commandement de l'ANP pour protéger les installations énergétiques situées dans notre Grand Sud des risques pouvant constituer une menace directe pour ces opérateurs ou leurs employés", a indiqué la revue, relevant que "cette noble mission s’inscrit dans le cadre des tâches constitutionnelles assignées à l’ANP qui œuvre
sans relâche à la sécurisation de nos frontières étendues, à la défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale ainsi qu’à la préservation des intérêts suprêmes du pays, dans un monde qui connaît de profondes mutations géopolitiques, comme l’a affirmé en de nombreuses occasions Monsieur le Général d’Armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP".Citant le chef d’état-major de l'ANP, la revue "El-Djeïch" a soutenu que "les défis sécuritaires complexes auxquels le monde est confronté ne sont à vrai dire que le prélude à des changements majeurs à venir, qui auront sans doute aucun des effets et des répercussions sur tous les pays du monde, sans exception."
Sur cette base, a-t-elle poursuivi, "conformément aux instructions et directives de Monsieur le président de la République, Chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, notre armée, dans un contexte géopolitique régional et international très complexe, déploie des efforts considérables dans le cadre d’une stratégie globale effective, en mobilisant tous les moyens humains et matériels et en réunissant toutes les conditions pour le développement et le renforcement des capacités de notre système de défense".
"Il est certain que notre pays, qui a repris l’initiative, avance à pas sûrs et fermes dans l’édification des fondements de la nouvelle Algérie, avec une diplomatie active qui est revenue en force sur le devant de la scène et avec une économie nationale qui se redresse rapidement", a-t-elle affirmé.
La revue a soutenu, à ce titre, que le pays "dispose de capacités lui permettant d’être au diapason de ces évolutions, de s’adapter avec succès à tous ces développements et de faire face aux défis actuels et futurs, en s’appuyant sur ses référents révolutionnaires et la volonté de son peuple pour conforter la place du pays dans le concert des nations fortes sur lesquelles il faut compter".
"En ce sens, tous les indicateurs confirment que ce qui a été réalisé hier, à savoir le défi relevé de la nationalisation des hydrocarbures, sera inévitablement consolidé dans un proche avenir avec la sécurisation de l’économie qui ne sera que plus bénéfique pour notre pays et notre peuple", a-t-elle conclu.