L’amélioration et la rationalisation de la dépense publique constituent plus que jamais une nécessité. Le ministère des Finances multiplie les propositions des réformes. « En avril prochain, il y aura l’entrée en vigueur du portail électronique du marché public », a annoncé, ce dimanche, Abdelaziz Fayed, Directeur général du Budget au ministère des Finances.
Selon M. Fayed, « ce portail électronique permettra d’avoir une meilleure visibilité de la dépense publique. » Le Dg du Budget a également précisé que d’autres projets sont toujours en cours d’études et de mise en pratique, bien sûr dans le but de rationaliser les dépenses publiques, notamment la révision des subventions.
« Le dossier de la révision des subventions est ouvert et est pris en charge par le gouvernement. C’est l’article 188 de la Loi de finances 2022 qui fixe le principe et les modalités de sa mise en œuvre », a souligné le responsable, lors de son passage à l’émission l’Invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne.
Il a ajouté, par la même occasion, que cette révision prévoit « d’aller d’une subvention universelle à une subvention ciblée. Ce sont les citoyens qui n’ont pas de revenus moyens qui vont bénéficier de ces subventions. »
M. Fayed a, par ailleurs, rassuré qu’une commission était déjà sur ce dossier de subventions. « Elle est composée de directeurs généraux du ministère de l’Intérieur et du ministère des Finances qui travaillent sur la préparation les conditions techniques de mise en œuvre. »
Autre sujet en rapport à la dépense publique, l’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen. Cette décision se traduit dans deux volets, selon l’invité de la Radio Algérienne, à savoir l’augmentation des salaires, qui a atteint les 900 milliards de DA et la continuité dans la subvention des produits de première nécessité, qui avoisine les 640 milliards de DA.
« En matière de subventions des produits de première nécessité, 400 milliards de DA sont destinés à l’Office algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC), 82 milliards de DA à l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL), et 38 milliards de DA au produit de l’huile », a encore détaillé Abdelaziz Fayed.
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