Le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani, appelle de nouveau au lancement des concertations tripartites entre agriculteurs, industriels transformateurs et institutions à même de lever les entraves qui freinent le développement des secteurs stratégiques, notamment celui de l’agriculture.
«C’est un chantier qu’il faut discuter et éviter l'unilatéralisme au niveau des ministères en associant les agriculteurs et les associations patronales. Nous sommes là pour contribuer avec de fortes propositions. », affirme M. Ziani.
Invité ce mercredi de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio algérienne, le président de la CIPA fait savoir que la relance de l’agriculture est une volonté maintes fois réaffirmée par le président de la République, affichée notamment lors des récentes assises du secteur. Cependant, « il reste maintenant à se frayer un chemin au milieu de la bureaucratie qui freine encore l’élan des opérateurs », a-t-il souligné, avant de témoigner d'une « résistance au changement au niveau des administrations (...) On devrait changer pour avancer. C’est un peu cette mentalité qui nous freine », explique-t-il.
L’intervenant plaide pour « la digitalisation » afin de faire face aux lenteurs administratives. Un renouveau qui passe, selon lui, par l’implication de la jeunesse. « Avec une digitalisation généralisée, toutes les entreprises seront obligées de recruter des jeunes dans le domaine informatique et digital », ce qui donnera certainement un nouveau souffre à ce secteur, estime Abdelwahab Ziani.