Les plus hautes autorités du pays s'activent à mettre en œuvre la révision des dispositions de l'Accord d'Association avec l'Union Européenne (UE), en fonction d’une vision gagnant-gagnant. Pour arriver à cela, « il ne faut pas que l’Europe considère l’Algérie comme une simple pile électrique », a commenté, ce mardi, Ali Bey Nasri, expert consultant en export, ajoutant que « si l’Algérie a un rôle majeur à jouer en Europe sur le plan énergétique, à nous de faire valoir cet avantage, de savoir tirer profit de cette situation. »
Selon M. Bey Nasri, qui intervenait dans l’émission l’Invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, « la crise de l’énergie en Europe a même remis en cause l’exploitation du charbon et du nucléaire. Il y a donc une forte demande. Il nous appartient de définir une stratégie fructueuse et souveraine. »
A ce propos, la négociation de l’Accord d’Association Algérie-Union Européenne doit porter sur l’intérêt de l’Algérie en premier lieu. « Il faudrait revoir plusieurs articles tout en essayant de faire des propositions. Premièrement, revoir les quotas qui nous sont alloués. Deuxièmement, permette à l’Algérie d’exporter sans barrières. Et troisièmement, à l’Europe d’activer tous les articles concernant la recherche, la formation, l’ouverture des grandes écoles aux étudiants et investisseurs algériens », a recommandé l’expert et consultant en export.
En plus de cela, a détaillé M. Bey Nasri, « le plus important est revoir l’esprit de cet Accord d’Association, créer des relations équilibrées. Il vaut mieux s’inscrire dans une approche stratégique et politique que dans une approche strictement commerciale. »
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