Lors d’une réunion, tenue hier dimanche, entre le nouveau ministre des Finances, M. Laaziz Fayed, et les représentants de l’ensemble des banques publiques, il a été relevé une augmentation significative des montants de dépôts au niveau des banques, expliquée, entre autres, par la dynamique de la finance islamique qui a contribué par quelque 594 milliards de dinars.
C’est ce qu’a déclaré ce matin M. Lazhar Latrèche, Secrétaire général de l’ABEF (Association des banques et établissements financiers) et non moins directeur général de la BEA (Banque extérieure d’Algérie).
M. Latrèche, qui s’exprimait au sein de l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, a précisé que ce chiffre remonte au 31 décembre 2022, tout en soulignant que la finance islamique représente désormais un nouveau marché très important.
En matière de modernisation des services bancaires, notamment par la digitalisation, l’invité de la Radio rappelle le nombre de DAB et GAB (guichet et distributeur automatique de billets) qui dépasse actuellement les 3 640, les 37 500 de TPE (terminal de payement électronique) déployés au niveau des commerces, avec une augmentation de 23% entre 2021 et 2022, ainsi que le nombre de cartes de payement qui, lui, a franchi la barre des 13,5 millions de cartes, entre les CIB et Dahabia d’Algérie Poste.
Aussi, un effort particulier est en train d’être déployé pour le développement du réseau des banques publiques sur le territoire national et qui compte actuellement plus de 1 700 agences. De nouvelles agences continuent à voir le jour, notamment à travers les nouvelles wilayas et dans le Sud du pays.