La Fédération nationale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (FNESRS) s'est félicitée, lundi dans un communiqué, des décisions du président de la République concernant la révision globale du statut des enseignants du supérieur ainsi que des salaires des enseignants et des chercheurs universitaires.
Ces décisions prises lors de la réunion du Conseil des ministres dimanche, se veulent "une confirmation et une traduction des efforts consentis par l'Etat dans le cadre de la mise en œuvre du 41e engagement du programme du président de la République visant à ériger l'université en locomotive de la société et sa ressource stratégique dans le souci de promouvoir la connaissance et la transition énergétique, et d'encourager l'innovation et le développement scientifique au service des objectifs de développement", souligne le communiqué.
Les mesures relatives à la "révision du statut de l'enseignant chercheur, du chercheur permanant et du professeur hospitalo-universitaire, ont un lien avec un chantier particulièrement important dans le contexte de la dynamique que connait le système juridique national dans tous les secteurs depuis le dernier amendement constitutionnel de 2020", estime la Fédération, affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
Il s'agit également d'une démarche, poursuit la FNESRS, "reflétant une véritable volonté de l'Etat d'assurer toutes les conditions à même de promouvoir l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, et de prendre en charge la catégorie des enseignants chercheurs et des chercheurs permanents sur le plan socio-professionnel".
La même fédération a salué, par ailleurs, la vision portée actuellement par le secteur de l'enseignement supérieur basée sur "l'ouverture sur les autres missions que pourrait accomplir l'enseignant chercheur et le chercheur permanent à travers la culture entrepreneuriale et la contribution aux activités et aux services créateurs de richesse".
Le syndicat a cité, dans ce sens, "la réalisation de 136 établissements et bureaux d'études au niveau de 115 universités", estimant qu'il s'agit d"un indicateur positif" de l'efficience de la démarche tendant à assoir la culture entrepreneuriale, avant d'inviter les enseignants à adhérer à cette démarche.
Quant à la décision relative au recrutement des titulaires de diplômes de magistère et de doctorat, la fédération a affirmé "qu'elle témoigne de l'attachement de l'Etat à préserver ses compétences et son élite universitaire", précisant que le recrutement dans cette catégorie se fera via plusieurs mécanismes.
Parmi ces mécanismes, elle citera le recrutement en tant qu'enseignants-chercheurs et enseignants chercheurs permanents, et en tant que cadres au sein des différentes entreprises publiques, outre le recrutement en tant que contractuels à l'université ou dans les centres de recherche avec des contrats renouvelables au même salaire que les permanents.
Pour ce qui est des orientations du président de la République relatives au redoublement d'efforts pour attirer un maximum d'étudiants vers les spécialités et branches scientifiques, le syndicat a estimé que ce pas "s'inscrit dans le cadre de la démarche visant à assurer une ressource humaine qualifiée, répondant aux besoins du marché et des entreprises, en fonction de la réalité économique", tout en continuant "à s'intéresser aux volets, humain et social".