La Radio Algérienne, représentée par Jil FM, a organisé, mardi au Centre culturel Aïssa-Messaoudi, un événement scientifique sous le thème « L'étudiant algérien, du sacrifice à l'édification dans l'Algérie nouvelle », et ce, à l'occasion de la célébration du 67 anniversaire de la Journée nationale de l'étudiant.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, la directrice de Jil FM, Tinhinane Aliane, a précisé que « le 19 mai 1956 est une date qui nous est chère parce qu'elle nous rappelle ceux qui nous ont appris le sens de la fierté, du nationalisme et du sacrifice pour la patrie et donné au monde une leçon sur ces nobles valeurs. »
Cet événement symbolique « se veut un message de reconnaissance et de gratitude envers ceux qui nous ont rendus fiers de notre passé parmi les nations, mais aussi un engagement de la génération actuelle à préserver le legs, cette génération qui s'efforce d'offrir le meilleur à la patrie, à la faveur du grand soutien apporté par l'Etat, sous la direction éclairée du président de la République, qui a placé les jeunes au centre de ses préoccupations », a soutenu la responsable.
Lors de cet événement, marqué par l'organisation d'une exposition des innovations des étudiants de différentes spécialités et facultés, une conférence a été animée par des enseignants et des chercheurs sur l'innovation et l'intelligence artificielle (thème retenu pour cette année universitaire).
Dans ce cadre, le conseiller et représentant du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdeldjebbar Daoudi, a affirmé dans son intervention que la date du 19 mai 1956, symbole de la « prise de conscience » des étudiants algériens de l'époque, nous incite, dans l'Algérie nouvelle, à « renouveler le serment envers une génération qui a lutté et qui s'est sacrifiée pour la patrie ». Cet anniversaire nous engage aussi à « "poursuivre le processus d'édification afin de hisser l'Université algérienne au rang des grandes universités et de réaliser le développement économique et durable », a-t-il ajouté.
Soulignant « l'importance majeure accordée par le président de la République aux jeunes et à l'université, principal vivier des cadres de la Nation », M. Daoudi a fait remarqué que la nouvelle approche adoptée par l'Algérie reposant sur l'économie, la science et la recherche, plaçait le pays devant de grands défis et donne à l'Etudiant l'opportunité d'innover et de transformer ses idées en startup.
De son côté, l'inventeur Mohamed Doumir, lauréat du titre du meilleur inventeur arabe au concours « Stars of Sciences » à Doha (Qatar) en 2013, a partagé son expérience lors du concours et conseillé les étudiants algériens de « s'armer de la connaissance, de la volonté et de la détermination, d'exploiter les potentialités qu'assure l'Etat en vue d'accéder au monde de l'innovation et de transformer leurs idées en projets à la hauteur des aspirations de l'Algérie. »
Quant au directeur de l'Ecole supérieure d'intelligence artificielle (ENSIA), Abdelmalik Bachir, il a affirmé que "l'Algérie doit désormais s'adapter à la révolution de l'intelligence artificielle", relevant que la création de l'ENSIA s'inscrit dans cette optique.
Le directeur de l'Ecole nationale supérieure des mathématiques (ENSM) a indiqué, pour sa part, que la création de l'Ecole se veut « un grand exploit à l'actif de l'Algérie et contribue à la formation d'ingénieurs en mathématiques et à l'application des mathématiques à un niveau élevé. »
A cette occasion, le recteur de l'USTHB, Djamal-Eddine Akretche a abordé « le grand rôle » de cette université depuis sa création dans la formation des cadres de la Nation qui ont honoré l'Algérie au double plan local et international, mettant en avant « les efforts consentis par l'administration de l'université, en vue d'assurer toutes les conditions idoines, afin de permettre aux étudiants d'innover chacun dans sa spécialité et les inciter à créer des startup qui profitent au pays. »