Radio Algérienne
Le décès du jeune Nahel, 17 ans, ciblé par un tir de police lors d'un contrôle à Nanterre, provoque de multiples réactions au sein de la classe politique française. La présidente de l’association Amitié Franco-Algérienne (AFA), Karima Khatim, également élue locale en Seine-Saint-Denis, décrit « un racisme systémique en France, notamment au sein de la police française », et se dit « rassurée du soutient apporté par les institutions algériennes envers la diaspora ».
Loin d’être un acte isolé, l’affaire du décès de Nahel ravive les blessures de la communauté maghrébine en France et creuse encore la fracture sociale née de la gestion de l’immigration dans ce pays. « Nous sommes constamment ramenés à nos origines », témoigne l’élue Karima Khatim, contactée par la Chaine 3 de la Radio Algérienne. La franco-algérienne dénonce « un racisme systémique », et juge « inadmissible que cela se produise au sein de la police, sensée protéger les civils et non pas exercer une répression sur certains d’entre eux ».
La présidente de l’AFA salue le soutient apporté par la diplomatie algérienne à la famille de Nahel, ainsi qu’à l’ensemble des membres de la diaspora algérienne en France. « Ça nous rassure de savoir que notre patrie l’Algérie sera toujours derrière nous », confie Karima Khatim.
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