L'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI) s'apprête à lancer la «Bourse de partenariat» via sa plateforme numérique pour faciliter les contacts entre les investisseurs algériens et étrangers et leur permettre de réaliser des projets conjoints, a annoncé le directeur général (DG) de l'Agence, Omar Rekkache.
Ce projet «ambitieux» se veut un mécanisme permettant aux investisseurs locaux et étrangers de manifester leur intérêt pour des projets de partenariat, a déclaré à l'APS M. Rekkache, précisant que l'Agence sera le trait d'union entre les deux parties pour faciliter la concrétisation des projets convenus.
Cette Bourse aura pour effet de «créer une dynamique» dans le domaine de l'investissement, car elle facilitera les contacts entre les investisseurs, selon le même responsable, qui a affirmé que l'Agence fera la promotion des expériences d'investissement concluantes dans le cadre de la «Bourse de partenariat».
Concernant la date du lancement de ce service, le DG de l'AAPI a fait savoir que ça interviendra après la promulgation de la loi fixant les conditions et modalités d'octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l'Etat et destiné à la réalisation de projets d'investissement.
Et d'ajouter que les efforts de développement de la plateforme numérique se poursuivaient pour inclure tous les services liés à l'investissement.
Outre le lancement de la «Bourse de partenariat», un service permettant de consulter les offres de foncier économique et de soumettre des demandes via la plateforme de l'Agence sera également ouvert, après la promulgation de la loi sur le foncier économique.
Grâce aux améliorations qui seront apportées à la plateforme numérique et à l'échange d'informations avec les services des Douanes et de la Direction générale des impôts (DGI), «l'AAPI pourra à l'avenir identifier, en temps réel, les projets qui commencent à bénéficier des avantages, ainsi que leur taux d'avancement et le nombre réel d'emplois créés», selon le responsable.
Pa ailleurs, M. Rekkache a rappelé que le protocole signé entre l'AAPI et la DGI, juin dernier, avait facilité l'échange d'informations entre les deux parties au titre du contrôle des avantages fiscaux, ajoutant que «les contacts sont en cours avec les services douaniers en vue d'activer l'interopérabilité des systèmes d'information, de même pour le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale».
Par ailleurs, M. Rekkache a mis en avant le rôle de la diplomatie économique, qui a drainé beaucoup d'investissements étrangers en Algérie.
«Les ambassades algériennes ont multiplié les démarches en vue de faire connaître les opportunités d'investissement en Algérie ainsi que les avantages offerts par le nouveau Code de l'investissement», a-t-il soutenu.
Saluant le rôle des Algériens de la diaspora en faveur de l'investissement en Algérie, notamment en établissant des projets de partenariat avec des étrangers ou en proposant des investisseurs étrangers à l'Agence, M. Rekkache a fait savoir que la moyenne des projets d'investissement enregistrés auprès de l'Agence devrait atteindre 1000 projets/mois après la promulgation de la loi relative au foncier économique, contre 350 projets actuellement.
«Plusieurs grandes compagnies ont manifesté leur intérêt pour l'investissement en Algérie et attendent l'entrée en vigueur de la loi relative au foncier économique», a-t-il dit.
APS