Des experts à RAI : « le bombardement de l’hôpital à Gaza était dans la continuité des massacres précédents encouragés par le Conseil de sécurité »

Hôpital Gaza.18.10.2023
18/10/2023 - 18:43

Quelle lecture faut-il faire du massacre perpétré, hier mardi, ce désormais macabre 17 octobre 2023, par le bombardement pur et simple d’un hôpital à Gaza dans cette course effrénée de l’entité sioniste à l’extermination du peuple palestinien ? Quelles en seront les conséquences et leur poids sur le cours des événements aussi bien au niveau régional qu’international ? Car, de l’avis des observateurs, il y aura bien un Avant-17 octobre et un Après-17 octobre.      

Ce sont là les questions abordées dans l’émission Les dossiers de l’Internationale de Radio Algérie internationale (RAI) de la Radio Algérienne.    

Si les condamnations sont unanimes, il n’existe cependant plus de mots pour décrire l’horreur subie par la population palestinienne, des décennies durant, s’accordent à dire les invités de l’émission, Djamel Boukrine, journaliste spécialisé des questions internationales et Brahim Tazaghart, écrivain et chercheur en histoire.

Selon M. Boukrine, « ce qui s’est passé hier était prévisible parce qu’il y a cette volonté manifeste de Benyamin Netanyahou d’en finir avec les Palestiniens (...) Aussi, le 'NON' infligé au projet d’un cessez-le-feu à Gaza au niveau du Conseil de sécurité a été une sorte de feu vert donné à Netanyahou pour lui permettre de continuer son ‘œuvre ‘ (…) Il est clair que c’est un bombardement intervenu dans la suite logique des massacres qui l’ont précédé ».

Quel est l’objectif d’une telle barbarie ? L’invité de la RAI évoque une « hypothèse » qui sonne comme de conviction : pousser les Palestiniens vers d’autres territoires en leur rendant la vie tout simplement impossible à Gaza, puisqu’en plus du blocus de plusieurs décennies faisant de cette enclave une véritable prison à ciel ouvert, aujourd’hui on procède à les priver d’eau, d’énergie et presque de l’air, pour récupérer Gaza sans les Palestiniens ».

De l’avis de Barhim Tazaghart, les images de cette tragédie « mettent l’humanité tout entière devant ses responsabilités avec cette mise à nu de l’inconscience avérée de l'Occidental qui a toujours, et qui continue, à justifier les sauvageries au lieu de chercher des solutions justes ».

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