Radio Algérienne
Le doyen de la faculté de médecine d'Alger, le Pr. Merzak Gharnaout, a affiché sa grande satisfaction suite à la décision prise par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique concernant le recrutement de 1.904 enseignants hospitalo-universitaires, la qualifiant «d’importante et d’historique ».
« C’est un nouveau souffle pour la corporation des hospitalo-universitaires. C’est quelque chose d’important et d’historique, car lors du dernier concours on a ouvert 760 postes de recrutement et le taux de satisfaction, avec les 760 postes, était aux alentours de 70%», a indiqué le Pr Gharnaout, ce mardi, lors de son passage dans l’émission « L’invité de la rédaction » de la Chaîne 3 de la Radio algérienne.
« Sur les 4.775 enseignants hospitalo-universitaires existants, 44% d’entre eux sont de rang magistral, c’est-à-dire, se sont des professeurs et des maîtres de conférences A, les autres sont des maîtres assistants et des maîtres de conférences B. C’est quelque chose d’énorme, car cela va nous aider dans la formation dans les annexes ouvertes récemment dans les 14 wilayas », a-t-il ajouté.
En effet, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, lundi, le recrutement de 1.904 enseignants hospitalo-universitaires, et ce, à partir du 15 novembre prochain.
Cette opération de recrutement, la plus importante depuis l'indépendance, va voir le nombre des enseignants hospitalo-universitaires augmenter de 40%, et ainsi passer de 4.775 à 6679.
Revenant sur les 14 annexes des facultés de médecine, qui vont voir le jour dans les quatre coins du pays, et dont celle de la wilaya de Djelfa a été inaugurée dimanche par le président de la République, l’intervenant assure et rassure quant à la qualité de l’enseignement qui sera prodiguée dans ces annexes. Le Pr Gharnaout a même émis le vœu de voir ces annexes devenir des facultés « sous réserve que toutes les conditions soient réunies », a-t-il souhaité.
Ces annexes ont pour objectif, entre autres, de réduire la charge qui pèse les grandes facultés du pays et créer une activité médicale de qualité, a rappelé le doyen de la faculté de médecine d'Alger.
L’invité de la rédaction a également mis en avant les efforts entrepris par la tutelle, afin de répondre aux besoins d’un enseignement de qualité en Algérie. Selon lui, un cursus de réforme est engagé avec la création de plusieurs modules, à l’image de la gériatrie, qui n’existait pas auparavant.
Continuant dans le même sens, l’interviewé a fait savoir que de nouvelles spécialités ont été rajoutées à celles déjà existantes, citant à titre d’exemple la médecine d’urgence.
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