Le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths, a dénoncé mercredi le bombardement du camp de réfugiés de Jabaliya qui a fait des dizaines de martyrs, décrivant «la dernière atrocité en date frappant les habitants de Ghaza».
«C'est simplement la dernière atrocité en date frappant les habitants de Ghaza», où les agressions sont entrées dans une phase «encore plus terrifiante, avec des conséquences humanitaires de plus en plus épouvantables», a-t-il déclaré dans un communiqué.
Des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs dans le bombardement mardi du plus grand camp de réfugiés de la bande de Ghaza. L’armée d’occupation sioniste a de nouveau bombardé mercredi le camp de Jabaliya.
«A Ghaza, des femmes, des enfants et des hommes meurent de faim, sont traumatisés et tués dans des bombardements. Ils ont perdu toute foi en l'humanité et tout espoir dans l'avenir», a insisté Martin Griffiths, de retour d'un déplacement en Cisjordanie occupée.
«Pendant ce temps, le monde semble incapable, voire réticent à agir. Cela ne peut pas continuer», a-t-il ajouté, appelant à permettre l'entrée de plus d'aide humanitaire à Ghaza.
«Un échec à agir maintenant aura des conséquences bien au-delà de la région, parce que c'est une crise mondiale», a-t-il mis en garde.