Ghaza : trente prisonniers Palestiniens et dix prisonniers de guerre libérés dans un nouvel échange

Libération de prisonniers.30.11.2023
30/11/2023 - 09:46

Un nouveau groupe de prisonniers de guerres réclamés par l’entité sionistes ainsi que des étrangers ont été libérés, mercredi, par le Hamas, et trente Palestiniens détenus dans des prisons sionistes ont été libérés dans la soirée, à quelques heures de l'expiration prévue de la trêve, rapporte l'agence palestinienne Wafa.

Parmi les dix prisonniers de guerre figurent cinq binationaux (un Néerlandais, trois Allemands et un Américain), ainsi que deux Russes et quatre Thaïlandais. Ils ont été remis par le Hamas à la Croix Rouge internationale, a annoncé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar.

En échange, trente Palestiniens détenus dans des prisons sionistes ont été libérés dans la nuit de mercredi à jeudi. 

«Le Qatar garde espoir que les progrès réalisés ces derniers jours se poursuivront, et qu'une nouvelle extension de l'accord de pause humanitaire pourra être accordée», a poursuivi ce porte-parole, Majed Al-Ansari.

Depuis son entrée en vigueur, le 24 novembre, l'accord de trêve a déjà permis la libération de 70 prisonniers de guerres et de 210 prisonniers palestiniens (en comptant ceux qui ont été libérés mercredi soir). En outre, une trentaine d'étrangers, en majorité des Thaïlandais, ont été libérés hors du cadre de cet accord.

Initialement prévue pour quatre jours et prolongée ensuite de deux jours, la trêve expire jeudi à 05H00 GMT et les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis, Egypte - redoublent d'efforts pour la faire durer encore.

14.854 palestiniens, dont 6.150 âgés de moins de 18 ans, sont tombés en martyrs dans les frappes de l'occupant sionistes. L'accord de trêve a par ailleurs accéléré l'entrée d'aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé, dévasté par sept semaines de bombardements sionistes. Mais les organisations internationales estiment que ces aides ne suffisent pas et appellent à un cessez-le-feu durable face à ce que le chef de l'ONU a décrit comme une «catastrophe humanitaire monumentale» à Ghaza.