Depuis la promulgation de l’arrêté ministériel 12-75, du 27 septembre 2022, portant sur les mécanismes pour « un diplôme, une startup, un diplôme, un brevet », on est à plus de 2 700 projets de startups de masters et 300 autres projets de startups inscrits en attente de labellisation.
C’est ce qu’a déclaré, ce mercredi, le professeur Hamoum Toufik, Chargé de mission au Cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Déclaration faite, faut-il le remarquer, au lendemain de la tenue de la deuxième Conférence africaine des startups lors de laquelle le président de la République avait particulièrement mis l’accent sur l’aspect de l’innovation et le soutien à la création des startup au sein de l’université.
M. Hamoum, qui s’exprimait à l’émission L’invité de la rédaction de la Chaine III de la Radio Algérienne, précise que l’esprit dudit décret est celui de faire de l’université un véritable incubateur à la création des start-up comme aboutissement d’un projet innovant.
« De ce fait l’université se donne une autre mission, celle d’instaurer l’esprit entrepreneurial en milieu universitaire », a-t-il précisé.