La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a présidé, lundi à Alger, une journée d'information et de formation sur "La solidarité sociale dans les catastrophes" avec pour objectif le renforcement des mécanismes d'intervention humaine, notamment pendant les catastrophes naturelles.
A cette occasion, Mme Krikou a souligné que cette rencontre constituera "une occasion pour mettre en avant la coordination complémentaire entre tous les intervenants pour une meilleure maîtrise de l'impact des crises potentielles, notamment naturelles, outre l'écoute des différents avis et propositions susceptibles d'enrichir les mécanismes efficaces d'intervention humaine dans le cadre de la solidarité sociale".
A cet effet, la ministre a salué "le rôle humanitaire et professionnel" des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) et de la Protection civile dans la préservation des vies humaines, faisant de ces deux institutions "une source de fierté" pour le peuple algérien.
Elle s'est félicitée, dans ce sens, de la création de l'Observatoire national de la société civile (ONSC), en sa qualité "d'instance consultative fédératrice des acteurs de la société civile, s'érigeant en édifice de développement et de concertation, en de promouvoir sa performance et de renforcer les mécanismes de l'action bénévole pour concourir à la réalisation des objectifs de développement national".
La ministre est revenue, en outre, sur "l'expérience de terrain" du secteur de la solidarité nationale lors des catastrophes naturelles et dans "la maîtrise des répercussions qui en découlent, outre la prise en charge urgente et en temps réel des sinistrés, en parfaite coordination avec les secteurs concernés, notamment l'Intérieur, les services de la Protection civile et la société civile".
De son côté, le directeur général de la Protection civile, le colonel Boualem Boughelaf, a estimé que cette rencontre "se veut une occasion pour intensifier les efforts de coopération et de coordination au service de l'intérêt général", arguant que "la solidarité et la coordination agissante entre les appareils de l'Etat et les acteurs de la société civile sont susceptibles de contribuer à contenir les effets de la catastrophe et à favoriser le retour à la vie normale en peu de temps".
A cet effet, il a rappelé les expériences passées vécues par l'Algérie, comme le séisme de Boumerdes, les inondations de Bab el Oued et les récents incendies de forêt.
Le président de la République "a insisté sur ces points dans ses 54 engagements, notamment en ce qui concerne la sécurité du citoyen et de ses biens publics et privés, et la garantie d'un cadre de vie qualitatif qui respecte les exigences du développement durable, préserve l'environnement et veille à la protection des biens et des richesses, dont dispose le pays", a-t-il poursuivi.
Pour sa pat, le président de l'ONSC, Nourredine Benbraham, a appelé à décréter une loi garantissant la protection des individus blessés lors de l'accomplissement de leurs missions de bénévolat pendant les catastrophes, et à la formation d'une équipe de travail pour assurer à la société civile une formation sur les moyens de prévenir ces catastrophes.