Radio Algérienne
Le caricaturiste Baki Boukhalfa a inauguré, samedi à Alger, l'exposition « Ghaza, Rouh Al Rouh », dans laquelle il a présenté, en 36 caricatures, la tragédie que vivent les habitants de l’enclave palestinienne, Ghaza, suite à l'agression sioniste barbare qui se poursuit depuis le 7 octobre dernier.
Organisée dans l'espace « Ezzou’Art.. Galerie », du centre commercial de Bab Ezzouar et ouverte au grand public jusqu'au 25 janvier prochain, cette exposition constitue un procès clair et sans équivoque des crimes atroces et odieux commis par l’entité sioniste.
Armé de son crayon, Boukhalfa a harponné l'entité sioniste génocidaire qui ne fait aucun choix dans ses cibles et bombarde délibérément les jardins d'enfants, les écoles, les hôpitaux et même les lieux de culte, tout cela, dans le silence complice de la communauté internationale.
Alors que l’élan de soutien à la cause, juste et légitime, du peuple palestinien ne cesse de grandir et de prendre de l’ampleur, au niveau mondial, l’artiste algérien a souhaité apporter sa petite contribution à travers ces 36 caricatures. Un apport artistique qui dénonce la souffrance des femmes et des enfants palestiniens et qui critique également l’hypocrite de la politique de deux poids deux mesures prônées par les Occidentaux.
Pour Boukhalfa, l'exposition « Ghaza, Rouh Al Rouh » est une initiative visant à mettre en valeur sa solidarité d'artiste algérien avec ses frères palestiniens et son soutien absolu à la cause palestinienne, qui est, selon lui, « un devoir moral ». Et d'estimer que « l'art caricatural est l’un des styles artistiques les plus importants associés à la critique de la réalité et le plus capable d’exprimer et de mettre en évidence des problèmes humains fondamentaux », précisant qu’« il peut être facilement compris par tous. »
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