Smail Chikhoune : une délégation de 26 hommes d'affaires américains ce dimanche à Alger

Smail Chikhoune.21.01.2024
21/01/2024 - 11:14

Encouragée par la nouvelle Loi sur l’investissement, mais également celle sur les hydrocarbures, une forte délégation de 26 hommes d’affaires américains fait le déplacement, ce dimanche, sur Alger en vue d’affiner des projets de partenariat économique et commercial  et éventuellement signer des contrats.

« Oxy et Chevron, comptant parmi les plus grandes compagnies pétrolières américaines, ont très bien avancé dans les discussions avec la Sonatrach et devraient signer bientôt des contrats », a déclaré, ce dimanche, M. Smail Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain lors de son passage à l’émission L’invité de la rédaction de la Chaine III de la Radio Algérienne. M. Chikhoune, a souligné que cela constituerait de bons points quant à l’attractivité du climat des affaires en Algérie ».

Au regard du contexte géopolitique prévalant actuellement et dominé par la guerre contre le peuple palestinien, M. Chikhoune n’a pas manqué de préciser que dans leur démarche, les conseils d’affaires américains de par le monde ne s’encombrent pas des questions politiques et se limitent aux strictes affaires économiques. 

Inutile de préciser que ladite délégation est essentiellement constituée d'acteurs dans le secteur de l'énergie, mais pas seulement puisqu'ils est aussi question de projets de réalisation dans le domaine des travaux publics à l'instar du chemin de fer et des ouvrages d'art.  

Ainsi, trois jours durant, des discussions auront lieu avec plusieurs institutions et acteurs économiques algériens à commencer par le ministère de l’Industrie, l’AAPI (Agence algérienne pour la promotion de l’investissement) et le CREA (Conseil du renouveau économique algérien), la Sonatrach, la Sonelgaz, Alnaft et Madar Holding, entre autres. 

Ecouter l'intégralité de l'émission L'invité de la Rédaction 


Faisant référence à la récente déclaration du ministre de l’Energie et des Mines, M. Mohamed Arkab, exhortant les partenaires américains à venir investir dans le domaine minier, l’Invité de la Radio a tenu à souligner l’exigence algérienne du transfert du savoir-faire via la formation. « La partie américaine ne peut qu’être intéressée par le secteur minier, mais de notre côté nous exigeons d’intégrer la formation et aussi de produire certaine pièces nécessaires aux forages et autres services dans l’exploration (…) Cela intéresserait vu que l’Algérie peut être un portail vers l’Afrique et le Moyen-Orient via les différentes zones de libre-échange », a-t-il précisé.