La Confédération Africaine de Football (CAF), que préside le Sud-africain Patrice Motsepe, a refusé, hier mardi, de commenter son communiqué qui confirmait l’ouverture d’une enquête suite aux graves incidents qui ont émaillé, dimanche dernier, la fin de la rencontre entre le Maroc et la République démocratique du Congo (RDC), comptant pour de la 2ème journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Interrogés par plusieurs médias qui voulaient savoir l’issue de ses investigations, des responsables de la CAF ont indiqué que cette instance « ne fera aucun autre commentaire à ce sujet tant que l’enquête n’est pas terminée ».
En revanche, cette instance a confirmé avoir « ouvert une enquête contre la Fédération marocaine de football (FMF) et la Fédération congolaise de football association (Fecofa), suite à ces incidents d’après-match survenus lors de la Coupe d’Afrique des Nations » entre ces deux pays.
Un silence qui intrigue quand on sait que l’instance fédérale congolaise s’est dite « indignée » et a condamné, au lendemain de cette rencontre, les attaques racistes dont a été victime le capitaine des Léopards Chancel Mbemba.
D’autant plus que Chancel Mbemba avait révélé détenir des « vidéos », en guise de preuves, affirmant n’avoir pas cru que « ce mot-là allait sortir de la bouche du coach (Regragui-ndlr) ».Farid Belgacem