Comme il fallait s’y attendre, la Confédération africaine de football (CAF) a, officiellement, infligé une suspension de quatre matchs, dont deux avec sursis, à l’encontre de l'entraîneur marocain, Walid Regragui. Une mesure disciplinaire assortie de 5 000 dollars, outre une amende de 20 000 dollars à chacune des fédérations, marocaine et congolaise.
Cette sanction intervient suite aux incidents tumultueux survenus, dimanche dernier, à la fin du match de la Coupe d'Afrique des Nations contre la République démocratique du Congo (RDC), où l'entraîneur marocain, Walid Regragui avait proféré des propos racistes à l’encontre du capitaine de la RDC, Chancel Mbemba.
Par ailleurs, la Fédération marocaine a été condamnée à une amende supplémentaire de 10 000 dollars par la CAF qui précise, dans son communiqué, que cette sanction financière a été prise après « l'utilisation de bombes fumigènes par ses supporters (marocains, ndlr) pendant le match ».
La CAF a souligné, à cet effet, sa « réprobation envers l'utilisation d'engins pyrotechniques par les supporters marocains et a décidé d'imposer des sanctions financières conséquentes ».
Si la fédération marocaine a réagi en annonçant son intention de faire appel de la suspension de Regragui, celui-ci a suivi, hier mercredi depuis les gradins, la rencontre entre le Maroc et la Zambie.
Pour rappel, le capitaine de la RDC ainsi que l’instance fédérale de ce pays ont ouvertement accusé Regragui d’avoir proféré des propos racistes à l’issue du match de dimanche dernier. Pis encore, ce grave dérapage a été suivi d’une série de propos racistes sur le compte Instagram de Mbemba émanant des supporters marocains.
Farid Belgacem