L’Algérie qui se classe parmi les 10 premiers producteurs de gaz dans le monde n’aura pas de soucis à préserver sa position et ses parts de marché à l’international, estime le professeur Hamada Boudjemaa, doyen de la Faculté des hydrocarbures et de la chimie à l’université de Boumerdes.
Mieux encore, le professeur Hamada Boudjemaa, qui était aujourd’hui, l’invité de la rédaction de la chaine 3, pense que l’Algérie est non seulement en mesure de satisfaire la demande des ses clients traditionnels en Europe, mais peut également exporter vers d’autres marchés, notamment l’Asie ou la demande est très forte.
L’Algérie n’aura pas de soucis pour honorer ses contrats vis-à-vis de ses clients traditionnels européens et elle a des atouts pour gagner de nouvelles parts de marché en Asie, une région connue pour sa forte croissance économique, que la Russie, gros producteur gazier de proximité, ne peut soutenir à elle seule et répondre à sa très forte demande en énergie, celle de la Chine en particulier, assure le professeur Hamada Boudjemaa.
« Grâce à l’exploitation des nouveaux gisements découverts, l’Algérie peut augmenter sa production actuelle de 120 milliards de m3, à 140 voir jusqu’à 150 milliards de m3 d’ici 2 ans, ce qui lui permettra de rentabiliser ses milliards d’investissements », affirme l’invité de la rédaction de la chaine 3.
Des tests offshores en cours
Par ailleurs, l’invité de la rédaction de la chaine 3, a déclaré que l’Algérie travaille à l’exploration de ses ressources gazières offshores. « Des tests ont été effectués par la Sonatrach dans les zones maritimes nationales, mais les estimations ne sont pas importantes pour réaliser des investissements rentables, toutefois les études complémentaires sont toujours en cours », signale-t-il.
Une formation qui colle aux besoins de la Sonatrach
L’industrie pétrolière évolue. Aujourd’hui, elle nécessite beaucoup de technicité et de performances. Le système national de formation est-il en mesure de proposer à la Sonatrach des cadres et des ingénieurs de qualité pour rester performante ? Oui, répond le doyen de la Faculté des hydrocarbures et de la chimie à l’université de Boumerdes.
Il cite en exemple « l’université de Boumerdes qui dispose de programme de formation de standard international, et travaille en partenariat avec la compagnie pétrolière nationale pour répondre et coller à ses besoins ».
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