Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali a reçu, hier mercredi au siège de l'APN, le président de la Commission des Affaires étrangères de la Grande Assemblée nationale de la République de Turquie, Fuat Oktay et la délégation l'accompagnant.
Lors de cette rencontre, les deux parties ont passé en revue les différents aspects de la coopération entre les deux pays frères et ce, dans le cadre des efforts de concrétisation de l'approche stratégique des relations bilatérales, initiée par les dirigeants des deux pays, M. Abdelmadjid Tebboune et le Président de la République de Turquie, M. Recep Tayyip Erdogan.
A cette occasion, M. Boughali a mis en avant la nécessité de promouvoir les relations parlementaires entre les deux pays, à travers notamment l'intensification des visites bilatérales, dans l'objectif d'accompagner le rapprochement existant entre les Gouvernements des deux pays dans divers domaines.
Les deux parties ont également relevé la convergence de vues vis-à-vis des questions d'intérêt commun, notamment les causes palestinienne et sahraouie, ainsi que la situation en Libye et au Sahel africain.
Dans le même contexte, le président de l'APN a relevé que le peuple palestinien subissait une agression inique, dans l'indifférence des pays influents du monde, dénonçant leur flagrante partialité en faveur de l'occupation sioniste, en lui assurant couverture et ainsi l'impunité.
Il a affirmé que l'Algérie, dans le cadre de son mandat au Conseil de sécurité, œuvrera sans relâche, à parvenir à une solution pour ce génocide et ce blocus imposé au peuple palestinien frère, rappelant le principe immuable de la politique étrangère algérienne basée sur le respect de la souveraineté des Etats, la non-ingérence dans leurs affaires internes ainsi que l'appui au droit des peuples à l'autodétermination.
Pour sa part, M. Fuat Oktay a exprimé sa satisfaction quant au niveau de la coopération bilatérale, affichant la disposition de son pays à renforcer la cadence de la coordination conjointe au mieux des deux peuples frères. Le responsable turc a, également, appelé à «l'élargissement de ces relations à d'autres domaines». M. Oktay a fait observer, en outre, que les réformes opérées en Algérie, au niveau des lois sur l'investissement et sur le foncier industriel, avaient été prises en compte.
A ce propos, il a fait état de 1 500 entreprises turques activant en Algérie, ce qui, selon le même responsable, témoigne «de l'intérêt accordé par la Turquie à l'investissement dans ce pays frère», soulignant les efforts des autorités turques pour aller au-delà des échanges commerciaux traditionnels et explorer d'autres domaines tels que la coopération dans l'industrie militaire, l'agriculture, la santé et les énergies renouvelables.
Concernant la cause palestinienne, M. Oktay a fait part d'une «convergence de vues entre les deux pays dans l'attente d'une véritable pratique politique à même d'accélérer le règlement du problème que traversent nos frères en Palestine», affirmant que «le génocide et l'épuration ethnique menés par l'entité occupante nécessitent la mise en œuvre en urgence des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et de la Cour de justice internationale (CIJ) dans les plus brefs délais».