Le président du groupe parlementaire d'amitié et de fraternité «Algérie-Sahara occidental», Miloud Tissouh a reçu, lundi à Alger, le maire de Vitry-sur-Seine (France), Pierre Bell-Lloch et la délégation l'accompagnant, a indiqué un communiqué de l'Assemblée populaire nationale (APN).
L'audience s'est déroulée en présence du député, Salhi Nasreddine et du président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Said Layachi.
A l'entame de cette rencontre, M. Tissouh a rappelé «le soutien inconditionnel que l'Algérie a toujours apporté à la cause sahraouie juste», soulignant dans ce cadre «le rôle de l'Algérie, en sa qualité de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, en matière de défense des causes justes», notamment la cause sahraouie, selon la même source.
Par ailleurs, M. Tissouh a affirmé que le groupe parlementaire d'amitié était «soucieux de prendre part à tous les fora internationaux traitant de la cause sahraouie», donnant, à cette occasion, un aperçu sur les champs d'intervention de la délégation algérienne aux travaux de la quatrième commission de l'ONU, a ajouté le communiqué.
De son côté, M. Bell-Lloch a affirmé que sa ville «soutient la cause sahraouie depuis des décennies et partage avec l'Algérie sa profonde préoccupation, vis-à-vis de ce qui se passe en Palestine, tout en appelant au respect de la légalité internationale».
Dans ce contexte, le maire de Vitry-sur-Seine, a déploré «la rupture existant entre les groupes internationaux et les peuples épris de liberté et de paix», estimant que «les relations internationales souffrent de la politique de deux poids deux mesures» et que la culture de la paix «doit passer par l'application de la justice légale et sociale».
M. Bell-Lloch a fait part, dans ce sens, de son intérêt pour la prochaine conférence parlementaire prévu en mai, affirmant qu'elle «contribuera à informer les parlementaires français à ce sujet et les convaincra de participer pour assurer son succès et lui donner l'élan nécessaire».
Pour sa part, M. Layachi a souligné «l'importance de la communication entre les parlementaires des deux pays», ajoutant que l'objectif était de «briser le blackout médiatique sur la question du Sahara occidental», conclut le communiqué.