L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) a averti, hier mercredi, que l'insécurité alimentaire dans le nord de la bande de Ghaza avait atteint un «niveau extrêmement critique» en raison des restrictions imposées à la livraison d'aide humanitaire.
L'agence onusienne a indiqué dans un communiqué de presse que les autorités israéliennes avaient refusé l'accès à 51% des missions prévues par l'Unrwa et d'autres institutions humanitaires pour livrer de l'aide et procéder à des évaluations dans le nord de Ghaza cette année.
Le nombre de camions qui entrent dans la bande de Ghaza est largement inférieur à l'objectif des 500 par jour, et ils rencontrent de grandes difficultés à envoyer du matériel par les postes-frontières de Kerem Shalom et Rafah, a-t-elle expliqué.
L'Unrwa a ajouté que les vies d'environ 400 000 personnes étaient menacées par la faim dans le nord de Ghaza. Par conséquent, l'agence a appelé les institutions internationales à augmenter leur aide, en particulier dans le nord de l'enclave palestinienne.
En outre, le service médiatique du gouvernement a exhorté mardi le Programme alimentaire mondial (PAM) à revenir sur sa décision de suspendre la livraison d'aide alimentaire dans le nord de la bande de Ghaza.
Dans un communiqué publié, mardi dernier sur le réseau social X (anciennement Twitter), le PAM a annoncé qu'il «met en pause la livraison d'une aide alimentaire vitale au nord de Ghaza jusqu'à ce que des conditions de sécurité soient réunies pour notre personnel et les personnes que nous tentons d'atteindre».