Groupe Sonatrach : signature de deux mémorandums d'entente et de coopération avec le Venezuela

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01/03/2024 - 19:27

Deux mémorandums d'entente et de coopération ont été signés, ce vendredi à Alger, entre l’Algérie et le Venezuela dans le domaine énergétique. L’un portant sur la formation de cadres dans les métiers des hydrocarbures à l’Institut Algérien du pétrole (IAP) de Boumerdès et inhérent « au forage, au transport, à la production et à la commercialisation », et l’autre relatif à « la recherche des opportunités d’investissement ».

C’est ce qu’à déclaré M. Rachid Hachichi, PDG du groupe Sonatrach, lors d’une conférence de presse qu’il a animée à l’issue de la deuxième journée du 7ème GECF (Gas Exporting contries forum/Forum des pays exportateurs de gaz) qui se poursuit au CIC (Centre international des conférences Abdelatif Rahal) d’Alger et jusqu’à demain, samedi.

M. Hachichi a également fait savoir que ce Forum a été, pour l’Algérie, une fructueuse opportunité pour engager plusieurs discussions bilatérales qui devraient probablement déboucher sur des contrats de partenariat. A noter que le GECF compte 12 membres permanents (devenus 13 après le passage, ce vendredi, de la Mauritanie de membre observateur à membre permanant), ainsi que de 7 membres observateurs, devenus 8 après l’adhésion du Sénégal au Forum, soit 20 pays au total.

Dans ses réponses devant un parterre de journalistes, entre médias nationaux et étrangers, le premier responsable du groupe Sonstrach a rappelé que le GECF pèse de manière significative sur le marché mondial du gaz puisqu’il représente « 70% des réserves mondiales et 40% de la production mondiale » et de préciser que cette organisation intergouvernementale demeure, pour le moment, essentiellement « un espace de concertation et d’échange d’expériences ».

Le rôle du Forum aujourd’hui, a-t-il ajouté, est celui de défendre les intérêts des producteurs du gaz, la source d’énergie fossile qui demeure la plus propre. Attestant du fait que la transition énergétique prendra encore des décennies à se développer, le gaz demeurera, pendant ce temps, l’énergie la plus demandée.

Aussi, les prix du gaz étant soumis à des fluctuations liées aux conjonctures géopolitiques, obéissent également à la règle de l’offre et la demande sur le marché mondial. « Notre ambition est d’arriver à une stabilité des prix » servant les intérêts des pays producteurs et consommateurs en même temps, d’où toute l’importance de l’existence d’un espace tel que le GECF.    

Formel, M. Hachichi poursuit que « toutes les études attestent que la demande sur le gaz connait un accroissement de 1% annuellement », d’où la nécessité de poursuivre et de multiplier les investissements dans l’exploration des gisements gaziers, non seulement pour les besoins de l’export, mais aussi pour répondre aux besoins internes qui vont crescendo.

Cela suppose des financements à trouver pour une prise de risque partagé entre partenaires, sachant que désormais l’Europe refuse tout financement dans les secteurs polluants.

A ce tire, M. Hachichi fait savoir que pour ce qui concerne la Sonatrach, « nous avons engagés des discussions bilatérales avec plusieurs pays et nous travaillons sur plusieurs aspects en Afrique et en dehors de l’Afrique, nous sommes optimistes pour les concrétiser », a-t-il indiqué à l’assistance.

Du CIC Yasmina Ferchouch / Radio Algérie Multimédia  

 

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