La déclaration d’Alger : un plaidoyer pour la sécurité des infrastructures gazières notamment transfrontalières

Mohamed Hamel
02/03/2024 - 21:03

« Le 7e sommet des pays exportateurs de gaz a connu un grand succès, avec une participation de qualité », relève le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, ce samedi soir, lors de la conférence de presse de clôture, coanimée par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, ainsi que le pdg de Sonatrach, Rachid Hachichi. 

Le sommet d’Alger a connu une participation inédite : « dix présidents étaient au rendez-vous, ce qui constitue un record pour le GECF », souligne son secrétaire général, qui rappelle que le nombre de pays membre est en augmentation, avec l’adhésion du Mozambique en 2022, la Mauritanie en 2023 et le Sénégal en 2024. 
Autre décision inédite de ce sommet : « assurer la sécurité des infrastructures de l’industrie énergétique, notamment les infrastructures transfrontalières ». Un point sur lequel Mohamed Arkab a insisté.
L’adoption, à l’unanimité, de la déclaration d’Alger est le signe, selon Mohamed Hamel, que les membres du GECF font preuve d’un important sens de l’unité, de solidarité et de coopération. « Le consensus reflète la volonté des pays du GECF à promouvoir le gaz comme énergie incontournable dans la transition énergétique », indique le SG.


Le gaz est la solution pour la transition énergétique, non le problème 
Plus encore, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab affirme que « le gaz naturel est la solution pour la transition énergétique, non le problème ». Une vision largement développée dans la déclaration d’Alger, tout comme « l’importance des contrats à moyen et long terme pour la pérennité des investissements dans l’industrie gazière ».
Autre position unanime, inscrite dans la déclaration d’Alger, et souligné par le ministre de l’Energie, « les pays membres condamnent toutes les sanctions unilatérales prises, en dehors du cadre de l’ONU, contre des producteurs », estimant que celles-ci représentent une menace sur la stabilité du marché ainsi que sur la disponibilité de la ressource.
Le ministre de l’Energie, comme le SG du GECF, ont tous deux rappelé l’importance de l’inauguration de l’Institut de recherches sur le gaz, dont le siège se trouve à Alger, comme « un outil supplémentaire pour arriver à une industrie gazière à zéro carbone ».

Amina Hadjiat