Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré hier dimanche qu'empêcher les forces d'occupation sionistes d'envahir la ville de Rafah, dans le sud de Ghaza, était une priorité urgente.
«La priorité la plus urgente est pour nous d'empêcher» les forces d'occupation sionistes «d'envahir Rafah, où plus de 1,5 million de Palestiniens ont été déplacés, car cela provoquerait une catastrophe humanitaire», a déclaré M. Abbas lors de sa rencontre avec le ministre brésilien des Affaires étrangères Mauro Vieira à Ramallah, en Cisjordanie, selon l'agence de presse palestinienne Wafa.
M. Abbas a également souligné l'importance d'accélérer l'acheminement de l'aide humanitaire et médicale et des secours dans la bande de Ghaza, et a appelé à des efforts internationaux accrus pour obliger l'occupant sioniste à rouvrir tous les points de passage menant à Ghaza afin de pouvoir livrer l'aide humanitaire et commencer la reconstruction de l'enclave.
L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa) a averti dimanche que les habitants de Ghaza, théâtre d'une sauvage agression sioniste, sont «au bord de la famine», soulignant qu'un accès sûr et durable à l'aide dans toute l'enclave palestinienne est devenu «une question de vie ou de mort».
L’Unrwa a affirmé, dans un message sur son compte sur les réseaux sociaux, «la nécessité de rester en mesure d’atteindre le plus grand nombre possible de Ghazaouis». L'agence des Nations unies a ajouté que l'arrivée «de l'aide par voie terrestre est le moyen le plus efficace et le plus sûr».
Depuis le 7 octobre 2023, l'entité sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs et de blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, ce qui a conduit l'occupant sioniste à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour génocide.
L'entité sioniste a également imposé un blocus total sur la bande de Ghaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l'enclave palestinienne, au bord de la famine.
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé de Ghaza, publié dimanche, 17 mars, l'agression génocidaire sioniste a fait à 31.645 martyrs et 73.676 blessés. En outre, au moins 7 000 personnes sont portées disparues, présumées mortes sous les décombres de leurs maisons dans toute la bande. Les organisations palestiniennes et internationales affirment que la majorité des personnes tuées et blessées sont des femmes et des enfants.