« Si le mois sacré du Ramadhan se déroule, cette année, dans d’excellentes conditions concernant le volet consommation, c’est parce qu’il y a eu un travail qui a été fait en amont pour assurer la disponibilité des produits et la stabilité du marché », estime l’expert en commerce international, M. Ali Bey Nasri.
Notant une augmentation régulière de l’enveloppe financière des importations, l’expert se félicite de l’initiative des pouvoirs publics pour leur « réglementation » qui, comme l’avait bien précisé le président de la République, ne peut s’apparenter à une interdiction des importations. La facture est en effet passée de 34 milliards de dollars en 2019, à 44 milliards de dollars en 2023.
La mise en place du Haut conseil de régulation des importations est justement venue en tentative d’une meilleure maîtrise des importations.
M. Ali Bey Nasri, qui s’exprimait ce mercredi à l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, a souligné que la nouvelle réglementation des importations est venue mettre plus de transparence dans l’attribution des licences d’importation aux entreprises concernées par l'importation pour la vente en l'état, plus de transparence dans les quotas autorisés, des délais à respecter, etc.