Les cours du pétrole ont encore grimpé plusieurs marches vendredi, poussés par plusieurs facteurs favorables, du froid aux Etats-Unis aux doutes sur l'Opep, en passant par la crise ukrainienne qui s'installe.
Le prix du baril de Brent a gagné 2,37%, pour finir à 93,27 dollars. En séance, il est monté jusqu'à 93,70 dollars, pour la première fois depuis début octobre 2014.
Cette flambée intervient dans un contexte de réserves plus faibles que la moyenne, sachant, en outre, que la période correspond normalement à l'entretien des raffineries, ce qui diminue mécaniquement leur taux d'utilisation.
Ces tensions s'ajoutent à la crise ukrainienne, qui ne semble pas devoir connaître d'issue à court terme.
Les opérateurs doutaient aussi de la portée de l'annonce de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés de l'accord Opep+, qui se sont engagés mercredi à une nouvelle augmentation de 400.000 barils par jour en mars.
APS