L’impératif géopolitique et la volonté d’instaurer un dialogue constructif sont les deux principales motivations qui animent le désir du S.G de l’Alliance nationale républicaine (ANR) de présenter sa candidature pour la prochaine présidentielle anticipée, explique Belkacem Sahli, précisant qu'il est à la tête d’une coalition partisane défendant une approche basée sur les fondamentaux d’une Algérie forte et démocratique.
En effet, l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3, de la Radio algérienne, a réitéré, ce dimanche, son intention de prendre part aux élections présidentielles du 7 septembre prochain, au nom du Groupe pour la stabilité et la réforme, composé de sept partis politiques, représentés dans les Assemblées élues.
Selon M. Sahli, « ce groupe est appelé à s’élargir à d’autres formations et a d’emblée reçu le soutien de certaines personnalités politiques ». Pour en arriver là, le leader de l’ANR dit avoir entrepris un dialogue global avec plusieurs formations politiques avec il partage les mêmes idées, notamment le principe du dialogue et la revendication de plus d’ouverture politique.
La finalité, dit M. Sahli, a porté sur la signature d’une plateforme avec une vision consensuelle entre les partis émergents et disposés à apporter leur soutien pour faire réussir les prochains rendez-vous électoraux et/ou les réformes politico-économiques ou sociales. « C’est dans le cadre de cette coalition qu’on vise à réhabiliter le politique comme objectif stratégique et le courant auquel nous appartenons, en tant que partis politiques, à savoir le courant démocratique, républicain et moderniste », a-t-il souligné.
M. Sahli dit que l’Alliance qui porte sa candidature veut dépasser la notion de l’homme ou de la femme qui présidera l’Algérie, et « qu’au-delà du président élu, c’est le programme qui doit être exécuté lors du prochain mandat présidentiel qui importe le plus».
« Ainsi, on a appelé, au sein du Groupe, à un mandat des réformes en proposant un programme électoral axé sur cinq grandes mutations auxquelles l’Algérie doit faire face prochainement », explique-t-il, citant principalement la mutation générationnelle, la mutation de la légitimité historique vers la légitimité démocratique, la mutation socioéconomique et diplomatique.
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