Si le président de la République a de tout temps accordé une attention particulière à la diaspora algérienne, dont « le centre de gravité », selon Naoufel Brahimi El Mili se trouve en France, « il est temps de procéder à une étude sociologique pour faire une monographie de cette diaspora ».
S’exprimant ce jeudi à l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le docteur en sciences politiques de l’Institut d'études politiques (IEP) de Paris, estime que « ce n’est pas parce qu’on est d’origine algérienne qu’on parlera des mêmes enjeux, les trajectoires étant différentes ».
Le petit fils du cheikh Larbi Tebessi et du cheikh Mourarek El Mili, rappelle que « le centre de gravité de la diaspora algérienne se trouve en France avec un chiffre de près de 80% », ce pendant, souligne-t-il, ce n’est parce qu’on est d’origine algérienne qu’on appréhende les enjeux de la même manière et « la trajectoire est différente ».
Il saisit l’occasion pour citer le cas de la numéro 2 du parti de l’extrême droite française, à savoir le Rassemblement national (RN, ex Front national), en la personne de Malika Sorel, produit pourtant de l'Ecole polytechnique d'El Harrach (Alger) et qui se trouve être « la plus virulente », dit-il. IL suggère, à ce propos, une relecture de l'ouvrage de Frantz Fanon Peau noire, masques blancs.