Des campagnes de sensibilisation envers les jeunes au titre de l’exercice du devoir électoral se poursuivent à l’occasion de l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain. Le président de l'Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, a mis l'accent, ce dimanche, sur le rôle de son organisme et l'impacte de ce rendez-vous important pour la nation.
Dans ce contexte, l’ONSC est partie prenante parmi l’ensemble des intervenants dans la construction de ce processus électoral à l’objet duquel la révision des listes électorales est lancée, dès lors que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a convoqué le corps électoral en vue de l’accomplissement du devoir électoral, début juin courant, estime son président.
Pour le convive de l’émission « L’invité de la rédaction », de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne « l’avenir du pays est lié à cette date particulière du 7 septembre ». M. Benbraham indique que le caractère de la présidentielle est un peu spécial par rapport aux élections locales et législatives, en ce sens que « tous les aspects socioéconomique, culturel, politique, diplomatique et sécuritaire sont étroitement liés au mandat présidentiel ».
Ces élections, poursuit l’invité de la Radio nationale, ont un impact direct et important sur les attentes des citoyens. « C’est pour cette raison qu’aujourd’hui dans cette étape préélectorale, le contexte nécessite cette implication citoyenne », enjoint-il.
Celle-ci implique, selon lui, toute la société avec son élite, ses organisations de jeunesse et les médias pour provoquer des débats pouvant constituer une prise de conscience des jeunes sur l’importance de ce rendez-vous.
« C’est cet éveil qui renseigne évidemment sur l’importance de ce rendez-vous et d’y trouver les outils incitatifs aux jeunes pour s’inscrire à la pratique de leur droit de citoyenneté», dit-il.
Selon M. Benbraham, l’Observatoire est, en effet, pleinement engagé sur le travail de proximité en organisant des forums, des tables rondes, des rencontres avec les médias pour provoquer des débats directs sur le bilan des réalisations de l’Algérie d’aujourd’hui et bien sûr autour des perspectives post-présidentielles.
L’orateur dit initier un nouveau modèle de canaux de communication non classique. Des méthodes où, selon lui, les gens s’invitent dans des salles pour écouter et prendre la parole ou discuter via les réseaux sociaux. « Les jeunes d’aujourd’hui préfèrent plutôt le débat direct pour exprimer leurs attentes, leurs aspirations, leurs défis et notamment se demander quelles sont les alternatives pour les réaliser ?»
C’est en ces termes que s’établit, d’après le président de l’Observatoire de la société civile, la confiance à la base de la profondeur du langage entre les acteurs de la société civile afin d’aller vers des engagements mutuels, sincères et de véritables promesses »
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