La révision exceptionnelle des listes électorales a été clôturée, jeudi, en prévision de la présidentielle du 7 septembre prochain.
Le coup d'envoi de cette opération avait été donné le 12 juin, en vertu d'un décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour la tenue d'une élection présidentielle anticipée le 7 septembre 2024.
Durant les cinq prochains jours suivant l'annonce de la clôture de la révision exceptionnelle, tout citoyen dont le nom ne figure pas sur la liste électorale peut présenter sa réclamation au président de la commission administrative électorale, au même titre que tout citoyen inscrit sur l'une des listes de la circonscription électorale peut faire une réclamation justifiée pour la radiation d'une personne indûment inscrite, comme le prévoit la loi organique relative au régime électoral.
Conformément à cette loi, le président de l'assemblée populaire communale ou le chef de la représentation diplomatique ou consulaire, doit notifier la décision de la commission administrative électorale dans un délai ne dépassant pas trois (3) jours francs aux parties concernées, par tout moyen légal, conformément à l'article 68 de ladite loi.
La révision exceptionnelle des listes électorales s'est déroulée sous la supervision de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), à qui incombe, aux termes de l'article 53 de la loi organique relative au régime électoral, la responsabilité de «tenir, conformément à la législation en vigueur, un fichier national des électeurs, composé de l'ensemble des listes électorales des communes et des postes diplomatiques et consulaires».
Ledit article dispose que «l'Autorité indépendante veille à la révision des listes électorales de manière périodique et à l'occasion de chaque consultation électorale ou référendaire».
A cet effet, il a été procédé à l'installation des commissions de révision au niveau des communes, composées d'un magistrat et de trois citoyens, au niveau de toutes les circonscriptions diplomatiques et consulaires qui œuvrent sous la supervision et responsabilité de l'ANIE, dont le président, Mohamed Charfi, avait déclaré œuvrer inlassablement à mobiliser tous les moyens humains et matériels afin de préparer, dans les meilleures conditions la prochaine élection présidentielle.
Pour ce faire, a-t-il poursuivi, l'accent est mis sur «la sensibilisation, l'explication et la mise en place des mesures règlementaires et juridiques, ainsi que la préparation nécessaire pour ce rendez-vous crucial».
APS