Le compte à rebours pour la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain a commencé avec l’annonce de l’ANIE, vendredi dernier, du début d’examen des dossiers de candidature.
Cette présidentielle marque, selon le politologue Makhlouf Sahel, une étape où notre pays a acquis une expérience démocratique émanant d’un long processus électoral qui confirme que l’Algérie a définitivement adopté l’élection comme seul moyen pour accéder et exercer le pouvoir, contrairement à certains pays du continent qui ne sont pas « sortis de l’auberge anticonstitutionnelle » depuis l'émergence de l’Union africaine.
Cette élection, explique le convive de l’émission « L’Invité de la rédaction », de la Chaîne 3, de la Radio algérienne, est d’une importance capitale par rapport aux enjeux internationaux très importants.
D’abord sur le plan institutionnel, dit-il, car il s’agit de l’élection du Premier magistrat du pays, un post tant convoité, dans une conjoncture internationale instable.
Sur un autre plan, poursuit l’orateur, « l’importance se situe au fait que les élections interviennent dans un contexte de stabilité multidimensionnelle interne constatée durant ces quatre dernières années, tant politiquement que sur le plan sécuritaire et économique ».
Selon l’intervenant, le développement de l’économie nationale a connu une certaine dynamique et un certain niveau de croissance conforté par le dernier rapport de la Banque Mondiale.
Et d’indiquer, entre autres réalisations, l’avènement d’une nouvelle approche politique dans le pays, consacrée par la révision constitutionnelle de 2020, notamment en ce qui concerne le renforcement de la démocratie participative qui a occasionné un réaménagement de l’architecture institutionnelle avec la mise en place de plusieurs institutions, comme l’Observatoire national de la société civile (ONSC), le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), l’Office central de la répression de la corruption (OCRC) et la Cour constitutionnelle .
M. Sahel n’a pas manqué de rappeler d’autres acquis réalisés sur le plan sociopolitique, à l’image de « l’allocation chômage » au profit d’un pan de jeunes diplômés en quête d’emploi, ainsi que la dynamique diplomatique marquée par un retour remarquable et salué de la diplomatie algérienne à l’échelle mondiale.
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