Le marché de l’électricité est un marché en plein essor au niveau régional et principalement dans l’espace euro-méditerranéen. Les besoins ont été relativement bien affinés, jusqu’en 2030.
« Cette demande est de l’ordre 2400 terra kilowatt/heure avec une croissance de 1.8% à 2.9% qui va être portée principalement par le développement économique de la région », a indiqué, ce lundi, le directeur général de Green Energy Cluster Algeria, Boukhalfa Yaici.
Intervenant à l’émission « L’Invité de la rédaction », de la chaine 3, de la Radio Algérienne, M. Yaici souligne qu’ « il y a un ensemble d’opportunités aussi bien pour l’électricité que pour le gaz à destination d’un marché en plein essor : le marché européen, en l’occurrence, qui, précise-t-il, est la voie choisie pour le moment ». « L’Italie est pour des critères bien établis constitue avec l’Algérie un hub énergétique qui va rayonner dans la région. »
Face une concurrence rude, l’Algérie se trouve, selon l’expert Yaici, dans l’obligation d’augmenter la cadence de l’exploitation afin de répondre adéquatement à cette importante demande qu’on estime à 40% conditionnés par des exigences européennes.
Une demande qui s’est, rappelle-t-il, multiplié depuis la Covid-19, en 2021-2022, quand il y a eu rebond de la consommation de l’électricité, augmentée par l’apparition des énergies renouvelables.
Il est clair, dit-il, que le choix de l’Algérie d’aller vers les énergies renouvelables, et donc de produire de l’électricité verte, rentre dans cette politique qui est destinée à répondre aux besoins de notre marché de proximité qui est le marché de l’Union européenne.
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