Le prix du baril de Brent prenait vers midi 3,77%, soit 98,97 dollars, après avoir atteint 99,50 dollars quelques minutes plus tôt.
Le président russe Vladimir Poutine a choisi de défier les Occidentaux, en ordonnant à ses troupes d'entrer dans les territoires séparatistes de l'Est de l'Ukraine, provoquant dans la nuit de lundi à mardi une réunion d'urgence du conseil de sécurité pour tenter d'éviter une guerre avec Kiev.
Selon les analystes, l'intensification de la crise entre la Russie et l'Ukraine a suscité des inquiétudes quant aux perturbations de l'approvisionnement qui en découleraient, car les sanctions risquent de paralyser la Russie, deuxième exportateur mondial de pétrole et premier exportateur mondial de gaz naturel.
L'Ukraine a appelé mardi l'Occident à prendre des « sanctions sévères » contre la Russie qui a reconnu la veille l'indépendance de deux régions séparatistes prorusses dans l'Est de ce pays.
Le chef de la diplomatie de l'Union Européenne Josep Borrell a annoncé que l'UE décidera de premières sanctions contre Moscou, mardi.
Outre les tensions géopolitiques qui soutiennent la tendance haussière, les fondamentaux d'une demande forte post pandémie continuent de soutenir la hausse des cours, soulignent les analystes, estimant que les prix du gaz naturel européen sont également susceptibles d'augmenter davantage, la Russie étant le premier exportateur mondial de gaz naturel.
Le marché de référence en Europe, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais se négociait à 76,47 euros le mégawattheure (MWh), gagnant plus de 5,56%.
APS