Le thème «explorer les moyens pour faire de l'Algérie une destination touristique médicale par excellence», a été au centre du Congrès international de la santé et du tourisme médical (IHTC), dont les travaux ont débuté hier lundi à Alger, avec la participation d'experts et de spécialistes de différents pays leaders dans ce domaine.
Premier du genre, ce congrès de trois jours vise à explorer les moyens pour faire de l'Algérie une destination touristique médicale par excellence, compte tenu des potentialités médicales, touristiques et humaines disponibles et à développer une vision claire pour concrétiser cet objectif.
Selon les organisateurs, l'IHTC se veut aussi «une opportunité pour les participants à cette rencontre, venus de plusieurs pays, dont la Tunisie, la Jordanie, l'Inde et la Turquie, en vue d'échanger les expertises et les expériences qui permettent de développer ce genre de tourisme et contribuer au développement socio-économique du pays».
Pour ce faire, le représentant du ministère du Tourisme et de l'Artisanat et directeur des activités thermales, Mohamed Karim Chikhi a mis en avant dans son allocution, l'importance d'organiser ce congrès, en vue de vulgariser «les atouts touristiques dont dispose l'Algérie et qui peuvent en faire une destination touristique médicale par excellence».
Chikhi a mis en avant '«les efforts consentis par le secteur afin de développer le tourisme médical à travers l'élaboration d’une stratégie nationale permettant une bonne prise en charge des sources thermales et de soutenir l'investissement dans ce domaine, qui suscite, a-t-il dit, un intérêt croissant de nombreux citoyens, tous âges confondus».
Chikhi a rappelé que l'Algérie compte «280 sources thermales et 1600 établissements hôteliers d'une capacité d'accueil de 151.000 lits à l'échelle nationale, ainsi que 3 centres de thalassothérapie, outre la programmation de 22 projets pour la réalisation de nouveaux centres le long du littoral national».
De son côté, M. Elias Rahal, représentant du ministère de la Santé, a salué la «qualité des services de soins» prodigués en Algérie grâce à la politique de l'Etat visant à promouvoir le secteur de la santé ainsi que les efforts consentis pour son développement.
Le président de la Fédération nationale du transport et du tourisme, Nacereddine Harek a, quant à lui, mis l'accent sur la «nécessité de tirer profit des expériences et des expertises des pays participants, pionniers dans ce domaine», afin de faire de l'Algérie une «destination attractive dans le domaine du tourisme médical», au regard des progrès que connait le pays dans différents domaines connexes.
Il a également passé en revue les «atouts touristiques et médicaux dont dispose le pays, qui lui permettent, a-t-il dit, de promouvoir cette activité et de contribuer au développement économique et à la création de nouveaux postes d'emploi» , soulignant que ce congrès constitue «une opportunité pour formuler des recommandations et des propositions à même de contribuer au développement de ce secteur».